Institut de recherche intégré en sciences marines, l’Ifremer, contribue au système de recherche et d’innovation national, ainsi qu’à l’espace européen de la recherche, par la production de connaissances fondamentales via une approche systémique qui permet de mieux appréhender les processus qui régissent les écosystèmes et de comprendre les changements qui les afectent.
L’Ifremer produit aussi des résultats plus fnalisés en réponse aux questions posées par la société, sur la base de ses capacités d’observation, de surveillance et d’expertise, et venant nourrir l’appui aux politiques publiques en matière de gestion de l’environnement marin et de ses ressources. Les résultats et technologies de l’Institut contribuent au développement économique dans le cadre d’un partenariat équilibré avec les diférents acteurs économiques, dont le monde industriel.
Les moyens navals de l’Ifremer participent depuis 2008 à la TGIR fote. La fote océanographique française est gérée au sein d’une UMS commune au CNRS, à l’Ifremer, l’IPEV et l’IRD.
Créé en 1984, l’Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé en 2012 sous la tutelle conjointe du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et du Ministère de la Transition écologique.
L’Ifremer travaille en réseau avec la communauté scientifque française, métropolitaine et outre-mer, ainsi qu’avec les organismes de nombreux pays, dans le cadre de grands programmes européens et internationaux.
L’Ifremer est membre d’AllEnvi, Alliance nationale de recherche pour l’Environnement, et d’Ancre, Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’Energie.
Dans le cadre des investissements d’avenir, l’Ifremer est coordonnateur de l’Equipex NAOS, partenaire des LabEx MER, CORAIL, COTE, des IEED France Energies Marines et Greenstars.
L’Institut a structuré son programme de recherche autour des dix grands axes stratégiques suivants :
- connaître la circulation océanique pour enrichir le diagnostic du changement climatique ;
- connaître et caractériser la biodiversité marine pour mieux la préserver ;
- développer la valorisation des ressources biologiques par les biotechnologies et la bioprospection
- contribuer à une pêche et à une aquaculture durables ;
- favoriser une exploitation durable des ressources minérales et énergétiques ;
- enrichir les réseaux de surveillance pour répondre aux enjeux internationaux et européens ;
- concevoir un système national de prévisions environne- mentales des milieux côtiers ;
- optimiser la flotte océanographique comme très grande infrastructure de recherche ;
- mettre en œuvre une stratégie nationale et européenne des bases de données marines ;
- promouvoir une capacité d’innovation technologique partagée.