L’OCDE, créé le 30 septembre 1961, a pour objectif de promouvoir un développement économique et social harmonieux et maîtrisé dans les différents pays membres de l’organisation en coordonnant leurs politiques à cet effet. L’OCDE est une organisation intergouvernementale, composée, en 2020, de 38 pays démocratiques dotés d’une économie de marché avancée, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Pacifique. La Commission européenne se joint aux activités de I’OCDE.
La Direction de l’Environnement est responsable au sein de l’organisation de l’aspect environnement des dossiers traités. Les grands axes des travaux du programme de l’environnement visent tout particulièrement à répondre aux défs mis en exergue dans Ia Stratégie de l’environnement de I’OCDE pour les dix premières années du XXI siècle, adoptée par les ministres des pays membres de I’OCDE en 2001. Le but ultime est de contribuer à une meilleure qualité de l’environnement en facilitant les efforts des pays membres pour mieux gérer l’environnement.
Le travail de I’OCDE en matière d’environnement soutient les pays membres par le fait d’établir et d’utiliser des indicateurs et des perspectives pour mettre en évidence et hiérarchiser les problèmes ; d’analyser des possibilités d’action sous l’angle de l’efficacité pour l’environnement, de l’efficience économique et de l’équité, afin d’établir des référentiels des pratiques exemplaires, d’harmoniser la surveillance réglementaire et de favoriser le partage des tâches entre les pays ; d’appliquer ce cadre aux domaines prioritaires ; de favoriser la transparence par un processus d’examen des performances environnementales ; de diffuser les pratiques optimales des pays de l’OCDE dans les pays non membres et de promouvoir un consensus sur des approches efficaces et efficientes pouvant contribuer a résoudre les problèmes d’environnement régionaux et mondiaux.
Les activités ont été organisées en cinq grands domaines correspondant aux défis mis en évidence dans la Stratégie de l’environnement :
> maintenir l’intégrité des écosystèmes par la gestion rationnelle des ressources naturelles ;
> découpler les pressions sur l’environnement de la croissance économique ;
> améliorer les informations pour la prise de décision : mesurer les progrès au moyen d’indicateurs ;
> améliorer la qualité de vie : l’interface social-environnement ;
> améliorer la gouvernance et la coopération : interdépendance environnementale à l’échelle planétaire.
La Direction de l’environnement aide les pays à concevoir et appliquer des politiques efficaces pour répondre aux problèmes environnementaux et gérer les ressources naturelles de façon durable. Elle analyse les relations entre l’environnement et les préoccupations économiques, sectorielles ou sociales dans de nombreux domaines : changement climatique, biodiversité, eau, déchets, fiscalité écologique, sécurité des produits chimiques, nanomatériaux et cultures transgéniques, agriculture, transports, échanges, investissement, développement…
L’OCDE a appuyé les travaux préparatoires de la COP-21 qui s’est déroulée à Paris en décembre 2015 en travaillant sur différentes facettes du défi climatique. Les travaux de l’OCDE sur les politiques environnementales et la croissance de la productivité l’ont montré : des politiques environnementales rigoureuses n’obligent pas à sacrifier la croissance économique. Le suivi des politiques économiques nationales de l’OCDE concerne aussi les politiques climatiques.
Dans un rapport sur les incidences économiques des dommages dus au changement climatique, l’OCDE examine les avantages et coûts des réformes. Elle joue également un rôle central dans les efforts visant le suivi des financements climatiques et l’aide apportée aux gouvernements afn qu’ils créent des conditions plus propices à l’investissement privé (des investisseurs institutionnels, notamment) dans les infrastructures bas carbone.
Les rapports de l’OCDE sur l’eau et les villes (Water and Cities: Ensuring Sustainable Futures) et sur l’allocation des ressources en eau (Water Resources Allocation: Sharing Risks and Opportunities) ont été mis en vedette au 7e Forum mondial de l’eau, en avril 2015 en Corée. Depuis 2017, la Table ronde sur le financement de l’eau est une plate-forme public-privée mondiale créée par l’OCDE, les Pays-Bas, le Conseil mondial de l’eau et la Banque mondiale. Elle facilite un financement accru des investissements contribuant à la sécurité de l’eau et à la croissance durable.
La Table ronde mobilise une diversité d’acteurs - gouvernements et régulateurs des économies développées, émergentes et en développement, financiers privés, institutions de financement du développement, donateurs bilatéraux, organisations internationales, universités et organisations de la société civile - axées sur la recherche de nouvelles idées et solutions.